Je mets en marche mon décodeur positif.

Pour commencer je voudrais vous parler de cette notion : « la personne n’est pas son comportement ».

C’est grâce à cette notion, que j’ai compris l’amour inconditionnel.

Et ça fait un bien fou !

Mais oui ! Pouvoir donner de l’amour à mon enfant, même si il revient avec un 4/20 à la maison…

J’aime beaucoup cet exemple de la note, que Jacques Salomé (Psychosociologue) avait pris, pour nous expliquer ce concept, lors d’un séminaire auquel j’ai assisté.

Je reprends l’exemple :

Dans un scénario assez commun :

Alix revient de l’école avec un 4/20. Forcément, lorsqu’elle m’annonce ça, je ne suis pas contente.

Alix déjà contrariée par sa mauvaise note, l’est encore plus avec ma réaction. Elle va aller s’enfermer dans sa chambre. Ce 4/20 ne va pas nous quitter de la soirée. Je vais éplucher mes légumes, en ruminant qu’elle ne fait pas assez d’efforts. Lorsque je l’appellerai pour venir mettre la table, ce ne sera pas sur un ton très chaleureux et l’ambiance du diner ne sera pas trèsagréable…Forcément diner avec un 4/20…

Et si ma façon de voir les choses était différente :

Alix revient avec un 4/20 à la maison. Je traite cette information avec elle.

Nous en parlons, je la guide pour qu’elle tire un enseignement de ce mauvais résultat. Elle pourra trouver ses propres solutions, pour une amélioration prochaine. Le sujet sera clos et nous laisserons le 4/20 de coté. Plus tard, j’appellerai Alix pour qu’elle vienne mettre la table. Nous parlerons ensemble de sa journée, de la mienne et nous rirons ensemble, nous parlerons aussi du programme du week-end.

Si nous considérons que derrière chaque (mauvais) comportement, il y a une opportunité pour s’améliorer, nous pourrionsvoir les choses de cette manière :

 

Mettons en marche le décodeur positif :

Alix n’est pas nulle avec son 4/20 à elle a besoin d’une autre méthode pour apprendre.

Gabrielle n’est pas timide à elle a besoin de temps pour se sentir en confiance.

Ethan n’est pas mal élevé à il a besoin d’apprendre à dire les choses autrement.

Julie n’est pas paresseuse à elle a besoin d’être encouragée.

Martine n’est pas susceptible à elle a parfois des doutes sur elle même, elle a besoin d’être valorisée.

Tom n’est pas mauvais joueur à il a besoin d’apprendre à surmonter ses échecs.

Cédric n’est pas méchant à il a besoin d’apprendre à exprimer sa colère autrement.

Je vous laisse avec cette phrase à méditer de Tal Ben Shahar (enseignant, écrivain, spécialisé dans le domaine de la psychologie positive):

 

Si l’on n’apprend pas à échouer, on échoue à apprendre.